Les troubles neurocognitifs majeurs désignent un certain nombre de maladies neurodégénératives dont la plus fréquente est la maladie d’Alzheimer.
Cependant, d’autres formes de démences existent et sont également étudiées au registre MND (ex : les démences mixtes, la démence fronto-temporale, la maladie à corps de Lewy, etc).
Les troubles neurocognitifs majeurs correspondent à une altération progressive et irréversible des fonctions cognitives telles que la mémoire. On parle alors d’amnésie, symptôme le plus répandu.
D’autres troubles cognitifs plus sévères entrent en compte chez une personne atteinte de démence : confusions, irritabilité, agressivité, troubles de l’humeur et des émotions…
Les fonctions exécutives, c’est-à-dire les capacités nécessaires à une personne pour s’adapter à des situations nouvelles, et les troubles du langage s’en trouvent affectés également.
Ainsi, ce type de pathologies chroniques peut être très handicapantes dans la vie quotidienne.
Les troubles cognitifs majeurs surviennent généralement à partir de 60 ans. Cependant, la détérioration progressive des cellules nerveuses peut commencer relativement tôt dans la vie d’un adulte.
Le diagnostic est possible grâce à une série d’examens (IRM, scanner, bilan neuropsychologique…) et le concours de soignants de différentes spécialités (neurologue, gériatre, neuropsychologue…)
Actuellement, les causes exactes entraînant l’apparition de troubles neurocognitifs majeurs sont encore mal connues. Une fois installée, la maladie est irréversible. Seuls certains traitements symptomatiques peuvent freiner sa progression. Cependant les recherches se poursuivent.