La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer.
C’est une affection chronique neurodégénérative, c’est-à-dire qu’elle se caractérise par la disparition progressive de certains neurones dans le cerveau : les neurones à dopamine de la substance noire du cerveau. Ces neurones sont impliqués dans le contrôle des mouvements.
5% des cas de maladie de Parkinson sont familiaux c’est-à-dire héréditaires.
Les symptômes de la maladie de Parkinson sont caractéristiques, même s’ils peuvent être variables d’un patient à l’autre :
- une difficulté à initier un mouvement (akinésie) ;
- un ralentissement des gestes ;
- une écriture de plus en plus petite et difficile ;
- une rigidité des membres, bras ou jambe (hypertonie) ;
- des tremblements caractéristiques qui apparaissent au repos, lorsque les muscles sont relâchés, de façon plutôt asymétrique.
Le premier critère pour poser le diagnostic de la maladie de Parkinson est la présence d’au moins deux de ces symptômes majeurs de la maladie.
À côté de ces troubles moteurs majeurs, la maladie de Parkinson se manifeste par divers autres symptômes non moteurs souvent invalidants : grande fatigue, crampes, fourmillements, constipation, mictions urgentes, chute de tension à l’occasion d’une levée trop brusque (hypotension orthostatique), sueurs et salivations abondantes, problèmes de concentration, anxiété, déprime, irritabilité, troubles du sommeil, perte de l’odorat, baisse de la voix, problèmes de déglutition et d’élocution.
Les douleurs constituent également un des symptômes non moteurs et sont souvent présentes dès le début de la maladie.
Les traitements actuels permettent d’améliorer la qualité de vie des malades sans toutefois arrêter l’évolution de la maladie.